Office des lectures

HYMNE

Source éternelle d’amour
dont toute chose jaillit ;
par toi fleurit aussi
le nom de Jacques, ton instrument.

La nuit qui enveloppe deux siècles
s’éclaire au milieu de son cours :
le visage de ton saint serviteur
resplendit de lumière divine.

Et encore dans la nuit du doute,
la voix est une onde de lumière :
« Je suis avec vous, ne craignez pas !
Vivez dans la paix avec moi ! »

Le regard tourné vers Marie,
formé à l’école de Paul,
le père que tu nous as donné
montre le Maître et le Pasteur.

Fidèles à ton pacte d’amour,
nous accueillons la lumière de l’Hostie ;
nourris du Verbe, nous annonçons à tous
l’Évangile qui sauve.

Gloire à toi, Dieu, le Père,
honneur au Maître et Pasteur,
au Saint Esprit, amour,
maintenant et dans les siècles. Amen.

 

PSAUME 20 Action de grâce et prière pour le Roi

Il a reçu la vie, le Ressuscité, pour la suite des jours, au long des siècles. St Irénée

Ant. Celui qui voudra être le premier parmi vous,
qu’il soit votre esclave

Seigneur, le roi se réjouit de ta force ;
quelle allégresse lui donne ta victoire !
Tu as répondu au désir de son cœur,
tu n’as pas rejeté le souhait de ses lèvres.

Tu lui destines bénédictions et bienfaits,
tu mets sur sa tête une couronne d’or.
La vie qu’il t’a demandée, tu la lui donnes,
de longs jours, des années sans fin.

Par ta victoire, grandit son éclat :
tu le revêts de splendeur et de gloire.
Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours :
ta présence l’emplit de joie !

Oui, le roi s’appuie sur le Seigneur :
la grâce du Très-Haut le rend inébranlable.

Dresse-toi, Seigneur, dans ta force :
nous fêterons, nous chanterons ta vaillance.

Ant. Celui qui voudra être le premier parmi vous,
qu’il soit votre esclave

 

 

PSAUME 91 – I  Dieu dirige avec sagesse et justice la vie des hommes

La gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit.  Jn 15, 8

Ant. C’est la gloire de mon Père que vous portiez
beaucoup de fruit, vous serez alors mes disciples.

Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d’annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits,
sur la lyre à dix cordes et sur la harpe,
sur un murmure de cithare.

Tes œuvres me comblent de joie ;
devant l’ouvrage de tes mains, je m’écrie :
« Que tes œuvres sont grandes, Seigneur !
Combien sont profondes tes pensées ! »

L’homme borné ne le sait pas,
l’insensé ne peut le comprendre :
les impies croissent comme l’herbe, *
ils fleurissent, ceux qui font le mal,
mais pour disparaître à tout jamais.

Toi, qui habites là-haut,
tu es pour toujours le Seigneur.
Vois tes ennemis, Seigneur,
vois tes ennemis qui périssent, *
et la déroute de ceux qui font le mal.

Ant. C’est la gloire de mon Père que vous portiez
beaucoup de fruit, vous serez alors mes disciples.

 

PSAUME 91 – II

Ant. Serviteur bon et fidèle,
entre dans la joie de ton maître.

Tu me donnes la fougue du taureau,
tu me baignes d’huile nouvelle ;
j’ai vu, j’ai repéré mes espions,
j’entends ceux qui viennent m’attaquer.

Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.

Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »

Ant. Serviteur bon et fidèle,
entre dans la joie de ton maître.

 

V/ Je mets mes paroles dans ta bouche,
Tu diras tout ce que je t’ai ordonné.

 

PREMIÈRE LECTURE   1 Co 2, 1-16

De la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient, pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
Pourtant, c’est bien de sagesse que nous parlons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n’est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dirigent ce monde et qui vont à leur destruction. Au contraire, ce dont nous parlons, c’est de la sagesse du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, établie par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire. Aucun de ceux qui dirigent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire. Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture : ce que l’oeil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux dont il est aimé.
Et c’est à nous que Dieu, par l’Esprit, en a fait la révélation. Car l’Esprit scrute le fond de toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu’il y a dans l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qu’il y a en Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. Or nous, ce n’est pas l’esprit du monde que nous avons reçu, mais l’Esprit qui vient de Dieu, et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous a accordés. Nous disons cela avec un langage que nous n’apprenons pas de la sagesse humaine, mais que nous apprenons de l’Esprit ; nous comparons entre elles les réalités spirituelles. L’homme, par ses seules capacités, n’accueille pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ; pour lui ce n’est que folie, et il ne peut pas comprendre, car c’est par l’Esprit qu’on examine toute chose. Celui qui est animé par l’Esprit soumet tout à examen, mais lui, personne ne peut l’y soumettre. Car il est écrit : Qui a connu la pensée du Seigneur et qui pourra l’instruire ? Eh bien nous, nous avons la pensée du Christ !

 

RÉPONS cf. 1 Co 1, 21-25

R/ Il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la prédication. Nous annonçons le Christ crucifié.
V/ La folie de Dieu est plus sage que l’homme, et la faiblesse de Dieu est plus forte que l’homme.
R/ Nous annonçons le Christ crucifié.

 

 

DEUXIÈME LECTURE (Abundantes divitiae gratiae suae, par le bienheureux Jacques Alberione. Éd. San Paolo, Rome, 1998, nos 13-20)

Une lumière particulière vint de l’Hostie

La nuit du passage du 19e au 20e siècle fut décisive pour la mission spécifique et l’esprit particulier dans lesquels la Famille paulinienne devait naître et vivre. Dans la cathédrale d’Alba, après la messe solennelle de minuit, l’adoration devant le Saint-Sacrement exposé se prolongea jusqu’au matin. Peu de temps avant, il avait lu l’invitation du pape Léon XIII à prier pour le siècle nouveau. Le pape parlait des nécessités de l’Église, des nouveaux moyens utilisés pour le mal, de l’urgence d’opposer presse à presse, organisation à organisation, de la nécessité de faire pénétrer l’Évangile au cœur des masses, des questions sociales…
Durant l’adoration, une lumière particulière lui vint de l’Hostie. Il comprit mieux l’invitation de Jésus : « Venez tous à moi ! » Il lui sembla comprendre le cœur du grand Pape, les appels de l’Église, la véritable mission du prêtre. Il se sentit profondément obligé de faire quelque chose pour Dieu et pour les hommes du siècle naissant avec lesquels il allait vivre. Tandis qu’il percevait assez clairement son insuffisance, il entendit en même temps l’affirmation, « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps » dans l’Eucharistie où il pouvait trouver lumière, force, réconfort, victoire sur le mal. Se transportant en pensée, dans l’avenir, il lui sembla que le siècle nouveau verrait des âmes généreuses éprouvant les mêmes sentiments que lui. Lui et ses camarades séminaristes avaient échangé des confidences : eux et lui se ressourçaient toujours auprès du Tabernacle.
Après la messe solennelle, il pria pendant quatre heures pour que le siècle nouveau naisse en Jésus-Eucharistie ; que de nouveaux apôtres assainissent les lois, l’éducation, la littérature, les mœurs ; que l’Église connaisse un nouvel élan missionnaire ; que, pour l’apostolat, les nouveaux moyens de communication sociale soient bien utilisés ; que la société accueille l’enseignement des encycliques de Léon XIII, spécialement en ce qui concerne les questions sociales et la liberté de l’Église. L’Eucharistie, l’Évangile, le Pape, le nouveau siècle, les techniques nouvelles, la nécessité de nouveaux apôtres se fixèrent dans son esprit et son cœur au point d’orienter désormais toutes ses pensées, sa prière, son travail spirituel, ses aspirations. Il se sentit obligé de servir l’Église et ses contemporains en œuvrant avec d’autres personnes et d’une manière organisée.

 

RÉPONS Voir Ep 3, 8-10

R/ Moi, qui suis le dernier de tous les fidèles, j’ai reçu la grâce d’annoncer aux nations païennes la richesse insondable du Christ * et de mettre en lumière le contenu du mystère tenu caché depuis toujours en Dieu, le créateur de l’univers.
V/ Afin que soient connus, grâce à l’Église, les multiples aspects de la Sagesse de Dieu,
R/ et de mettre en lumière le contenu du mystère tenu caché depuis toujours en Dieu, le créateur de l’univers.

 

HYMNE DE LOUANGE

À toi Dieu, notre louange !
Nous t’acclamons, tu es Seigneur !
À toi Père éternel,
l’hymne de l’univers.

Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce ;
ils adorent et ils chantent :

Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l’univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.

C’est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c’est toi que par le monde entier
l’Église annonce et reconnaît.

Dieu, nous t’adorons :
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.

Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n’as pas craint de prendre chair
dans le corps d’une vierge
pour libérer l’humanité captive.

Par ta victoire sur la mort,
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le jugement.

Montre-toi le défenseur et l’ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.

 

PRIÈRE

Dieu éternel et tout-puissant, toi qui as suscité dans ton Église le bienheureux père Jacques Alberione, pour annoncer au monde ton Fils qui est le Chemin, la Vérité et la Vie par les divers moyens de communication sociale ; fais que suivant son exemple, nous nous dépensions avec une ardeur inlassable à annoncer l’Évangile à toutes les nations. Par Jésus Christ… Amen.

 

 

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